Heptameria obesa(Durieu & Montagne) Saccardo (1883) |
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Ascomycota / Dothideomycetes / Incertae sedis / Incertae sedis
Sphaeria obesa Durieu & Montagne (1846) [1846-49], Exploration scientifique de l'Algérie, Flore d'Algérie, 1, p. 526, tab. 27, fig. 3 (Basionyme)
Hypoxylon obesum (Durieu & Montagne) Fries (1851), Nova acta regiae Societatis scientiarum Upsaliensis, series 3, 1, p. 129
Sphaeria mesoedema Berkeley & M.A. Curtis (1876), Grevillea, 4(32), p. 151
Leptosphaeria obesa (Durieu & Montagne) Saccardo (1877), Michelia, 1(1), p. 38
Verlotia helichrysi Fabre (1879), Annales des sciences naturelles, botanique, série 6, 9, p. 108
Heptameria elegans Rehm & Thümen (1879), O Instituto, Revista científica e litterária de Coimbra, serie 2, 27, p. 252
Leptosphaeria thuemeniana Niessl (1881), in Thümen, O Instituto, Revista científica e litterária de Coimbra, serie 2, 28(8), p. 364
Heptameria obesa (Durieu & Montagne) Saccardo (1883), Sylloge fungorum omnium hucusque cognitorum, 2, p. 88 (nom actuel)
Heptameria thuemeniana (Niessl) Saccardo (1883), Sylloge fungorum omnium hucusque cognitorum, 2, p. 89
Heptameria mesoedema (Berkeley & M.A. Curtis) Saccardo (1883), Sylloge fungorum omnium hucusque cognitorum, 2, p. 89
Heptameria helichrysi (Fabre) Saccardo (1883), Sylloge fungorum omnium hucusque cognitorum, 2, p. 89
Leptosphaeria mesoedema (Berkeley & M.A. Curtis) Ellis & Everhart (1892), The North American Pyrenomycetes, p. 365
Spores largement fusiformes, droites ou légèrement courbées, bi à trisériées dans la partie supérieure de l'asque, bisériées en bas, mesurant 54-62 x 11-14 µm, à cellule médiane volumineuse, brune, muriforme ; cellules apicales hyalines, avec les extrémités amincies + ou - aigües ; partie supérieure de la spore plus courte que l'inférieure ; épispore lisse, assez épaisse.
Paroi 100-160 µm, formée de cellules polygonales très mélanisées vers l'extérieur, brun clair vers l'intérieur.
Asques clavés, bituniqués, brièvement pédicellés, octosporés, mesurant 150-160 x 20-24 µm, environnés d'abondantes pseudoparaphyses.
Dans les débris herbacés, sur tiges mortes enfouies dans le sable, souvent sur Helichrysum spp. (hélychrises), Senecio spp. (séneçons), Ageratum spp. (agérates), Aster spp. (asters), Baccharis spp. (baccanthes), Centaurea spp. (centaurées), Cirsium spp. (cirses), Conyza spp., Inula spp. (inules), Gnaphalium spp. (gnaphaliums), Solidago spp. (solidages), Verbesina spp., également sur tiges de Scabiosa spp. (scabieuses) et d'Eupatorium spp. (eupatoires). Grégaires, ou dispersés, même solitaires. Souvent par groupe de 2 à 10. Toute l'année. Assez fréquent. Europe occidentale, Afrique du Nord, Etats-Unis, Australie, Inde et Ouganda.
Sans intérêt
DM 117-118 p. 117 ; Fiches de Jean Mornand
Non représenté dans les ouvrages courants, ce champignon n'est sans doute pas rare.
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