On croit ne rien connaître, et on ne connait pas grand chose... et même moins.
Brouille générale.
Avec ce que nos amis bretons nous montrent sur le site Mycodb, je perds pieds et même tête...
Quand le confort disparaît devant l'inconnu...
L'hiver peut-être nous prépare les surprises du printemps, mais les mycologues les plus optimistes commencent à penser que...
L' attente fait partie du plaisir...
Il y a bien encore sous le bois gelé de petits ascos, et une branche coupée d'un saule avait hier les bien connus Nedasyscypha cerina, Proliferodiscus pulveraceus, et plus réjouissant, Patinellaria sanguinea.
Toutes petites coupelles noires de 0,3-0,4mm, sur couverture de fils pourpres, tapis tachant le bois décortiqué.
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J'avais récolté cet asco dans les Alpes à 1850 m, en mai 2009, à la fonte des neiges, sur branchette d'épicéa.
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Quand il est jeune, la coupe est de vin rouge, avant de noircir par le centre.
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Je ne pensais pas le retrouver à quelques centaines de mètres de chez moi, à 400 m d'altitude. On les aime, est-ce qu'on les sème?
Vous ne pouvez guère le manquer, malgré sa petite taille.
Il aime le bois encore dur, tout comme les Durella auxquels il ressemble.
Durella commutata est également présent ici depuis un mois, sur le tas de bois voisin, bouts de chêne éclaté.
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Courage et sourire à tous, le reste nous tombera du ciel.
jean pierre